Herbe à poux
Maître dans l’art de passer inaperçu parmi les mauvaises herbes, l’herbe à poux cause bien des désagréments durant la saison des allergies. C’est une plante annuelle de 10 cm à 1,5 m de hauteur, qui meurt en automne. Ses feuilles sont opposées à sa base et alternent dans le haut. D’un jaune verdâtre, ses fleurs sont regroupées en épis au sommet des tiges. L’herbe à poux pousse en colonie sur les terrains pauvres comme les bords de routes et les champs. En août, la floraison atteint son apogée et libère des milliards de grains de pollen.
Ce qu’il faut savoir, c’est que seulement les personnes allergiques ressentent des symptômes tels que :
- Éternuements répétitifs;
- Congestion et écoulement nasal;
- Démangeaison du nez, du palais et des oreilles;
- Conjonctivite (larmoiement, démangeaison des yeux);
- Asthme allergique.
Pour régler le problème, il faut l’éliminer à la source. Il faut arracher manuellement les plants en prenant soin d’en retirer les racines. Par ailleurs, la tonte de la pelouse peut être efficace si elle est exécutée avant la floraison qui débute à la fin du mois de juillet et se poursuit jusqu’à la mi-août. Si votre terrain affiche un sol pauvre, l’améliorer à l’aide de terreau ou d’engrais vert peut s’avérer une bonne solution. Aussi, ensemencer ou planter des végétaux compétiteurs comme le sarrasin, le pâturin ou le trèfle permet d’éviter que la plante s’installe.
Saurez-vous la reconnaître?
Source : Agence de la santé et des services sociaux Chaudière-Appalaches
Herbe à puce
De toutes les plantes présentes au Québec, nul doute que l’herbe à puce est celle la plus redoutée. Buissonnante, rampante ou grimpante, cette vivace de 20 cm à 1 m de hauteur arbore un feuillage de couleurs différentes selon les saisons. Les feuilles de l’herbe à puce sont rouges au printemps, vertes en été et multicolores en automne. Ses feuilles alternées sont composées de trois folioles. Souvent, les bords de la feuille centrale sont entiers ou lobés et le bord externe des feuilles latérales est lobé, tandis que le bord interne est entier. De plus, le pétiole central est plus long que celui des deux autres feuilles.
La plante sécrète une sève vénéneuse qui provoque une inflammation de la peau, même durant la saison hivernale.
Fait très important, tout le monde peut réagir à l’herbe à puce! Certaines personnes réagissent plus sévèrement que d’autres, tout dépendant de la quantité de sève, de la région exposée et de la sensibilité individuelle. La réaction allergique nécessite un contact direct avec la sève vénéneuse qui cause une douloureuse inflammation rouge de la peau et de vives démangeaisons. La formation de cloques apparait ensuite sur les parties atteintes. D’autres symptômes peuvent aussi se manifester (ex. : fièvre).
En cas de contact, il faut immédiatement laver à l’eau froide et au savon les parties exposées. Aussi, il est recommandé de laver les vêtements plusieurs fois à l’eau chaude savonneuse. La source de contamination provient souvent du pelage des animaux de compagnie. Ils doivent donc eux aussi être nettoyés à l’eau tiède et au savon plusieurs fois. Certains médicaments aident à soulager les démangeaisons et autres symptômes. Il est donc conseillé de consulter un pharmacien ou un médecin.
Tout d’abord, il faut éviter tout contact avec la peau. De ce fait, il faut porter des gants en tout temps lors de la manipulation de la plante. La plante doit être déracinée entièrement. Ensuite, les instruments de jardinage et les gants doivent être nettoyés en profondeur après la manipulation de la plante. Les plants morts peuvent être disposés dans des sacs à ordures ou les enfouir très profondément dans le sol.
Source : Santé Montérégie
Panais sauvage
Le panais sauvage est une plante de la même famille que le panais cultivée, provenant probablement d’Europe où il était cultivé pour sa racine comestible. La sève de cette plante peut causer de graves brûlures. Elle apprécie les espaces perturbés et laissés en friche. Ses moyens de dispersion sont par les graines et peut facilement créer des peuplements denses nuisant aux espèces indigènes. Elle est présente sur pratiquement tout le territoire canadien.
Il est possible de s’en départir en déracinant le plant de préférence au printemps, mais n’oubliez pas de vous protéger du contact de la sève.
Pour plus d’information, consultez :
https://www.ontario.ca/fr/document/panais-sauvage
ou
https://www.pub.mddefp.gouv.qc.ca/SCC/Catalogue/ConsulterCatalogue.aspx#no-back-button
Ortie
L’Ortie est une plante vivace bien répandue au Québec, appréciant les endroits perturbés.
Les poils et la sève de cette plante peuvent provoquer des démangeaisons, des éruptions cutanées et une sensation de brûlure.
Elle est utilisée en alimentation et en phytothérapie.
Source :http://www.fleurs-des-champs.com/detail_urtica_dioica_1.html