Le zonage permet principalement de :
Classifier les usages et les constructions en les regroupant et en les répartissant par zone.
Usage résidentiel, commercial, industriel, agricole, mixte, extraction, etc.
Prévoir des contingences (limitant le nombre) d’usages similaires ou identiques dans une zone.
Ainsi, il serait possible de limiter le nombre de restaurants rapides autour d’une école pour ne pas inciter les jeunes à consommer ce type de nourriture.
Prévoir la densité des constructions.
Par exemple, il serait possible d’indiquer que telle zone autorise des usages résidentiels, mais de plus de quatre logements par bâtiment.
Stipuler les règles concernant les usages dérogatoires.
En effet, il existe toujours, dans chaque zone, d’anciens bâtiments n’ayant pas d’usage décidé par la Municipalité. Ces bâtiments peuvent, dans certains cas, être protégés par droits acquis, tant et aussi longtemps que l’usage perdure.
Établir les dimensions, la volumétrie, l’architecture et les matériaux de revêtement des constructions.
Effectivement, les Municipalités ont la possibilité d’influencer sur l’aspect extérieur des bâtiments afin d’en assurer une harmonie ou un style architectural particulier (exemple le style champêtre pour un village patrimonial).
Formuler les règles d’aménagement des terrains.
Le zonage permet aux Municipalités d’indiquer les normes pour les clôtures, les entrées charretières, les piscines, les bâtiments complémentaires et les autres éléments extérieurs sur une propriété.