Chaque année, les 12 jours d’actions pour l’élimination de la violence envers les femmes nous rappellent l’importance de nous mobiliser collectivement.
Du 25 novembre au 6 décembre, ces journées servent à briser le silence, à reconnaître la réalité que vivent trop de femmes et à affirmer que la violence n’a jamais sa place dans nos relations ni dans nos communautés.
Des statistiques trop élevés au Québec
- Au Québec, en 2023, 20 554 personnes ont été victimes d’infractions violentes susceptibles de causer des blessures dans un contexte conjugal. Cela représente une hausse de 66 % par rapport aux 12 383 victimes dénombrées en 2005.
- En 2024, 33 000 femmes ont été hébergés.
À la Maison d’Ingrid, ces journées occupent une place toute particulière. L’équipe a récemment mis en place une exposition au CCM afin de ne pas oublier celles qui ont souffert, pour soutenir celles qui se relèvent et pour réaffirmer notre engagement envers une société plus juste et sécuritaire pour toutes.
Pourquoi des portes?
Alors qu’on considère maintenant que le lieu le plus dangereux pour une femme est derrière la porte de sa résidence, l’image de la porte prend tout son sens. Parfois représentant un lieu non sécuritaire, fermée à double tour pour les femmes victimes de violence conjugale et parfois, lorsqu’on réussit à l’ouvrir, elle devient un chemin vers la liberté et la reprise de pouvoir.
Une porte peut représenter :
- Un passage : aller d’un état à un autre (ex. : « franchir une porte vers une nouvelle vie »);
- Une opportunité : une possibilité qui s’offre (ex. : « cette rencontre m’a ouvert des portes »);
- Un obstacle : quelque chose qu’il faut arriver à dépasser.