Il y a maintenant plus de 30 ans que le meurtre de 14 jeunes femmes a été commis à Polytechnique Montréal, le 6 décembre 1989. Cet acte violent de misogynie a secoué notre pays et a amené le Parlement à faire du 6 décembre la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes. En guise de commémoration, les drapeaux devant l’hôtel de ville de la Municipalité seront en berne pour la journée.

Au Canada et dans le monde, les femmes, les filles et les membres de la communauté 2ELGBTQI+ sont exposées à une violence et à une discrimination inacceptables. Au pays, la violence fondée sur le sexe a été aggravée par la pandémie de COVID-19. Les services de police, les maisons d’hébergement et les organismes locaux ont signalé une augmentation du nombre d’appels concernant la violence fondée sur le sexe au Canada pendant la pandémie.

Pour parvenir à un Canada exempt de violence fondée sur le sexe, il faut que toutes les personnes vivant dans ce pays se renseignent, ainsi que leurs familles et leurs communautés, sur la violence fondée sur le sexe. Il faut que nous placions les voix des personnes survivantes au centre de nos actions et que nous dénoncions les comportements néfastes.

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